Solofounder : ouvrir son capital et son esprit.

Quand j'ai fondé Packfood, j'avais un objectif : la liberté.

La liberté en termes de temps et d'argent.

Construire mon truc dans mon coin, construire une offre, trouver les premiers clients, c'était pour moi le seul chemin envisageable.

Des années plus tard, je me trouve à la croisée des chemins, envisageant d'ouvrir le capital de mon entreprise.

Croyez-moi, j'en ai passé des heures à y penser.

(Spoiler : j'ai décidé de le faire et je suis en plein dedans).

En rétro, voici les principales points surs lesquels j'ai débattu avec moi-même pendant cette période de réflexion intense :

#1 : Équilibre entre croissance et contrôle.

Je suis habitué à prendre toutes les décisions. La pression d'agir vite et bien ? Pas de soucis pour moi. Mais j'ai maintenant compris que s'ouvrir (sur le leadership et le capital) pourrait aussi apporter de nouvelles opportunités de croissance.

-> Avoir une petite part d'un gros gâteau est plus avantageux que d'avoir un tout petit gâteau en entier.

#2 : La vrai valeur de l'indépendance.

Tout ce que j'ai, c'est ma vision et mon engagement. Je réfléchis, je décide, puis j'applique. Le kiff. J'ai aussi eu peur de perdre cela.

Cette indépendance et cette vision sont toujours aussi importante pour moi, mais tout ce dont vous avez besoin pour surmonter cela, ce sont des gens qui partagent votre vision et vos valeurs.

-> L'important c'est la vision, pas celui qui la porte.

# 3 : Sans surprise : trouver des partenaires qui partagent vos valeurs

J'ai simplement réalisé qu'il est possible de collaborer tout en préservant ses valeurs fondamentales.

-> ils existent. Je discute avec certains d'entre eux.

Pour résumer, la solution à tout ces blocages : surmonter les aprioris.

Il m'a fallu du temps pour réaliser que cela limitaient notre potentiel de croissance.

Maintenant c'est fini, un seul objectif : la duplication du model à grande échelle.

Voilà, j'espère que ça vous éclaire un peu sur le process.

Et souvenez-vous : si c'était facile, tout le monde le ferait.